Mot de l’Ambassadeur (7 octobre 2016) [hu]

Et la pomme de terre dans tout ça ?

Un auteur de romans policiers, Pierre Guittaut, nous le rappelle : dans les almanachs agricoles du siècle dernier, les dates des semis étaient toujours indiquées, mais la plupart des villageois pouvaient donner sans réfléchir, avec un dicton ou un proverbe en bonus, le calendrier des plantations.

Alors autant vous l’avouer d’emblée, j’adore les almanachs agricoles et j’ai une passion pour la pomme de terre. La bonne grosse Solanum tuberosum, introduite en France au XVIIIème siècle par Parmentier, comme nous l’apprenait notre manuel scolaire.

La Rosa, la Ratte de Noirmoutier, la Bintje, la Rouge des Flandres, la Celtiane et l’Esmeralda, tous les tubercules sont célébrés le 7 octobre à Kiskunhalas ! Et pas avec le dos de la cuillère, attention ! Il y a de la grosse légume… des députés, des maires, des présidents, des directeurs, le personnel de l’Institut national de la recherche et du développement pour la pomme de terre et la betterave, l’association des producteurs de semences et j’en oublie. Tous ces amateurs de patates viennent de partout : Allemagne, Irlande, Pays-Bas, Écosse, Roumanie et bien sûr Hongrie et France. Une assemblée de spécialistes parmi lesquelles Billant et la Société industrielle et agricole du Pays de Caux (Normandie, Seine-Maritime) représentent la France. Au programme, nous notons un défilé de la pomme de terre, tellement plus classe que la « Fashion week », et un cours sur la génétique de la pomme de terre, où je vais tenter d’entraîner le professeur Alain Fischer, venu du Collège de France pour prononcer une conférence à l’université de médecine, sur la génétique justement.

Lorsque j’ai appris à cette occasion de la journée de la pomme de terre que la Hongrie avait importé de France en 2015 jusqu’à 38% de sa consommation en pommes de terre, j’ai eu, il faut bien le dire, oui, j’ai eu la frite.

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Dernière modification : 07/10/2016

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